B-Part Consulting et l’AMIC ont tenu une séance : « Les FinTechs au service de l’inclusion financière en Afrique »
B-part Consulting a eu l’honneur d’intervenir en collaboration avec l’Association Marocaine des Investisseurs en Capitaux pour animer une rencontre petit déjeuner, le Mardi 03 Décembre, sur le sujet « Les FinTechs au service de l’inclusion financière en Afrique ».
Cette rencontre a été un sujet de débat pour répondre à plusieurs questions faisant l’actualité : Quelle maturité pour les FinTechs aujourd’hui ? Comment pourraient-elles évoluer ? Quel avenir pour les FinTechs ?
Une chose est sûre, outre les débats fructueux qu’ont menés les participants, cette rencontre ouvre la porte à plusieurs sujets d’échanges et interventions potentiels :
- Existent-t-ils des success story de Fintechs marocaines qui ont pu s’internationaliser ? Leurs modèles ont-ils été repris dans un autre pays ?
- À quel horizon l’essor des Fintechs va-t-il se manifester au Maroc et en Afrique ? Et quelle sera leur vitesse de développement ?
- Comment s’explique l’échec de quelques Fintechs au Maroc ?
- Au Maroc, est-il possible de réduire le plafond de verre régulatoire? Et est-ce-que le régulateur est prêt à libéraliser davantage le secteur ou à tester dans des sandbox ?
Bravo aux chers B-partiens Andrea BISES et Zineb HALOUI pour cette intervention réussie.
Stay tuned, the best is yet to come !
Conférence III du Digital Act By Inwi « Du E-commerce au M-commerce » : B-part vous fait le debrief !
C’est le Mardi 03 Décembre qu’a eu lieu l’acte III du cycle de conférence Digital Act by Inwi. B-part Consulting a répondu présent à la première conférence « Microfinance et assurance : les services avancés du mobile money – La data au centre des enjeux », et vous debrief aujourd’hui sur la troisième conférence du cycle qui a porté sur l’émergence du E-commerce vers le M-commerce.
Le contexte marocain est caractérisé par : une population accro au digital, une excellente infrastructure grâce aux opérateurs et un savoir-faire en e-commerce. Néanmoins, selon les derniers indicateurs, le Maroc ne figure pas parmi les meilleurs élèves de l’E-commerce…
Voici les freins qui ralentissent l’évolution du M-commerce au Maroc :
- La volonté de recevoir le produit instantanément ;
- Toucher et tester le produit avant de l’acheter ;
- Le risque de fraude ;
- Un assortiment très faible des produits proposés.
Le Maroc est classé en 81ème place sur 150 selon Mr. Rachid Sarrakh, Directeur du commerce au Ministère de l’industrie et de l’économie verte et numérique (les statistiques de CNUCED).
Selon Mr. Serrakh, afin de faire évoluer le E-commerce, il va falloir :
- Travailler sur la confiance du consommateur ;
- Lancer des programmes d’accompagnement pour les entreprises ;
- Proposer une offre compétitive de logistique.
Le fait d’encourager les marques à référencer leurs produits dans des sites marchands permet en grande partie de réussir le E-commerce. Si nous voulons que le E-commerce prenne plus d’ampleur, il faut qu’il y ait une triple traction de la part des opérateurs, de l’état et des sites marchands.
Flash news : Et si Ivalua se positionnait sur les paiements ?
Ivalua, l’éditeur français de logiciels de gestion des achats, pourrait bientôt devenir une fintech. La solution d’Ivalua se positionne sur toute la chaîne de valeur de la facture, en permettant sa digitalisation, son archivage, en optimisant son règlement ou encore en mettant à disposition des services d’affacturage. Aujourd’hui, leur ambition est d’avoir leur propre solution de paiement.
Pour infos : Parmi les 300 clients de la société figurent notamment des banques françaises (BPCE est un client historique depuis 2001) et des compagnies d’assurance qui représentent 20% de son activité. Affaire à suivre !
La FinTech togolaise Semoa Group tire son Joker, aka WhatsApp Banking
Annoncée en début d’année, avec sa solution Whatsapp Banking, la jeune pousse FinTech Semoa Group offre au monde de la banque « le premier conseiller banque privée sur Whatsapp accessible 24h/7j », se réjouit Edem Adjamagbo.
La solution WhatsApp Banking de Semoa Togo est multifonctionnelle ! Solution favorisant l’inclusion financière, elle permet aux usagers de :
– Consulter le solde de leur compte ;
– Obtenir un relevé d’opérations ;
– Transférer de l’argent depuis leur compte bancaire vers un compte mobile (Flooz ou TMoney) ;
– Acheter du crédit téléphonique ;
– Effectuer un réabonnement Canal+ ;
– Recharger son compteur LAFIA CashPower.
Au Togo, la Banque Populaire a déjà adopté la solution, les clients peuvent effectuer leurs opérations depuis leurs mobiles : retrait d’argent, versement, transfert sur mobile etc…
En 2018 la FinTech togolaise s’est distinguée à deux reprises au royaume chérifien en revenant au Togo avec deux prix : celui de la Fintech Africaine 2018 pour ses travaux sur Semoa Kiosk; et le prix de l’entrepreneur de la diaspora 2018.
Émission de cryptomonnaies par 25 000 sociétés chinoises !
Plusieurs milliers de sociétés de blockchain chinoises auraient tenté d’émettre leurs propres cryptomonnaies. C’est ce qu’affirme un Livre Bleu publié sous la direction de la banque centrale chinoise par cinq autorités financières et technologiques.
Yedong Zhu, président de la Beijing Blockchain Application Association, un organisme à but non lucratif soutenu par le gouvernement, a estimé que 89 % des entreprises chinoises du continent déclarées comme œuvrant dans la blockchain, auraient tenté de créer et d’émettre des tokens.
L’émission de cryptommonnaies par le procédé le plus courant, en l’occurrence l’ICO, est jugé illégal depuis son interdiction par le gouvernement chinois en 2017. Cependant, le gouvernement autorise l’exploitation de fermes de minage ainsi que la détention de crypto-actifs sur des plateformes légales. Cette enquête s’inscrit en droite ligne de la nouvelle vague de répression du gouvernement chinois à l’encontre des opérations financières jugées illégales et du trading des cryptos.
Les autorités des grandes villes telles que Beijing et Shanghai ont mis en place des plans d’inspection visant à fermer ces sociétés d’exchanges illégales. Les mesures prises par le gouvernement ont été si excessives qu’elles ont touché même les entreprises de marketing qui font la promotion des sociétés crypto ainsi que celles qui se font passer pour des sociétés de blockchain pour lancer des ICO.
Selon ce Livre Bleu, plus de la moitié des 28 000 sociétés de blockchain sont situées dans la province du Guangdong dans le sud de la Chine près de Shenzhen. Les autres entreprises sont plus particulièrement présentes dans les villes de Beijing et Shanghai.
Ce rapport est l’un des trois livres bleus dont le gouvernement chinois se sert comme boussole pour la réglementation de ce secteur naissant de la FinTech.
Article à lire : https://www.thecointribune.com/actualites/les-autorites-chinoises-ciblent-39-exchanges-bitcoin/
Alipay enfin au Maroc !
Qu’est ce que Alipay ? C’est un portefeuille électronique permettant à tout porteur d’effectuer des transactions à partir de son téléphone mobile. Avec plus de 800 millions de consommateurs chinois actifs et plus de 175 millions de transactions quotidiennes, c’est la solution de paiement la plus utilisée en Chine.
Dans le cadre de sa mission pour dématérialiser les transactions et pour tirer avantage du potentiel de développement de l’économie liée à l’activité touristique chinoise, le CMI a noué un partenariat avec Africa Pass en vue de rendre Alipay, initialement destinée au marché chinois, disponible à travers le Royaume. Cette solution offre à cette catégorie de touristes un parcours de paiement avec lequel ils sont familiers pour leurs dépenses dans l’économie locale.
S’exprimant à cette occasion, Mikael Naciri, directeur général du CMI, a indiqué que cette solution permettra aux commerçants marocains de capter davantage de paiements issus des 500.000 touristes chinois attendus d’ici 2021 grâce à une augmentation substantielle de leur pouvoir d’achat. Ajoutant que les méthodes de paiement acceptées par les commerçants locaux jouent un rôle décisif dans la décision d’achat des touristes chinois, notant que ces voyageurs utilisent principalement le paiement mobile pendant leurs déplacements à l’étranger.
Au-delà du paiement, Alipay est aussi un puissant outil marketing qui génère de la visibilité et du trafic pour les marques, permettant aux magasins partenaires d’être facilement retrouvés par les touristes chinois à travers leurs téléphones mobiles.
Très familiarisés avec les solutions de paiement dématérialisées, les touristes chinois ont également la particularité de disposer d’un budget d’achats relativement élevé. A titre d’exemple, en 2018, le touriste chinois a dépensé lors de son séjour au Maroc en moyenne 2.900 dirhams avec sa carte, soit 65% de plus que les dépenses des autres touristes visitant le Royaume.
Initialement conçu comme un portefeuille numérique, Alipay devient désormais une application lifestyle qui facilite la vie de ses utilisateurs.
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Thank you for reading…
…See You Next Week
By Lamiae Kettani
b-partienne engagée
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