Les levées de fond à ne pas rater ce début d’année !
Nous ne pouvons nier tout l’effet négatif de cette pandémie sur le secteur économique dans le monde entier, mais on dirait que le secteur des FinTechs en a bel et bien tiré profit ! Cette année marquée par la crise du coronavirus, a accéléré considérablement la transition vers une société «cashless» et a favorisé l’essor de nouveaux services financiers numériques. Des levées de fonds remarquables ont eu lieu ! Voici ce que vous ne devriez pas rater :
- La FinTech B2B GoCardless lève 95 millions de dollars auprès de Bain Capital Ventures, les services financiers en ligne ont le vent en poupe depuis le début la crise du Covid-19 ! Cette opération porte le financement total de GoCardless à 240 millions de dollars, encore loin des 1,6 milliard de son concurrent américain Stripe. Néanmoins, la FinTech britannique est désormais évaluée à environ 970 millions de dollars, lui conférant presque le rang de licorne !
- Lydia lève 72 millions d’euros auprès d’Accel et Tencent. Lydia veut surfer sur la vague de l’open banking pour passer à la vitesse supérieure. Dans ce sens, la FinTech française avait bouclé en début d’année un tour de table de 40 millions d’euros mené par le géant chinois Tencent. Les actionnaires historiques, à savoir CNP Assurances, XAnge et New Alpha, avaient également participé à l’opération. Ces mêmes actionnaires, y compris Tencent, ont décidé de remettre au pot en injectant 72 millions d’euros de plus dans l’entreprise tricolore. Cette extension porte la série B de Lydia à 112 millions d’euros.
- TagPay lève 25 millions d’euros auprès de Long Arc Capital. Le fonds d’investissement new-yorkais prend ici une participation majoritaire dans TagPay, soutenu également par la Société Générale. Les fondateurs de l’entreprise resteront cependant à la tête de celle-ci.
- Pennylane lève 15 millions d’euros auprès de Global Founders Capital et Partech. La startup parisienne avait déjà levé 4 millions d’euros en amorçage auprès de Global Founders Capital, Partech et Kima Ventures en mai 2020.
- Rapyd lève 300 millions de dollars auprès de Coatue Management, la FinTech londonienne vient de récolter la somme de 300 millions de dollars en série D lors d’un tour de table mené par Coatue Management, le fonds new-yorkais du milliardaire Philippe Laffont, également investisseur chez Checkout. Spark Capital, Avid Ventures, FJ Labs et Latitude ont participé à ce tour de table, tout comme les investisseurs historiques General Catalyst, Oak FT, Tiger Global, Target Global, Durable Capital, Tal Capital et Entrée Capital. Cet investissement porte l’investissement total dans la startup à 470 millions de dollars selon Crunchbase. Sa valorisation est aujourd’hui estimée à 2,5 milliards de dollars.
- Et enfin la FinTech britannique Checkout.com – qui avait marqué les esprits en réalisant une levée de fonds d’une simple poignée de main – vient encore de le prouver en bouclant une levée de fonds de 450 millions de dollars lui permettant d’atteindre une valorisation de 15 milliards de dollars.
Flash news : iBanFirst
La FinTech française iBanFirst lance un outil de suivi des paiements internationaux. L’outil doit permettre aux entreprises de suivre les transactions comme « on suit la livraison d’un colis », assure la start-up. Une transparence à laquelle rechignent encore les banques.
Ce système permet notamment d’identifier et de justifier les éventuels retards au cours du processus. Un paiement transfrontalier prend en moyenne quatre jours. Avec ce système, iBanFirst entend rassurer ses clients sur ces moments de latence entre la réalisation du virement et la réception de celui-ci.
Brexit : la France devrait recevoir 420 millions d’euros de l’Union européenne
La France devrait recevoir, dès 2021, un peu plus de 420 millions d’euros de l’Union Européenne dans le cadre du fonds d’ajustement de 5 milliards mis en place par Bruxelles pour atténuer l’impact du Brexit.
Selon la clé de répartition entre États membres rendue publique par la commissaire à la cohésion et aux réformes, la Portugaise Elisa Ferreira, la France se classerait ainsi au 4e rang des bénéficiaires de cette « réserve ».
Cette enveloppe sera versée en deux temps. La majeure partie dès 2021 sous forme de préfinancement, calculé en fonction du degré d’intégration de chaque économie européenne avec le Royaume-Uni. D’où la quote-part de 420 millions attribuée à la France.
Ce montant peut paraître modeste compte tenu du fait que le pays occupe une place centrale dans le trafic Outre-Manche et que sa filière pêche va subir de fortes pertes en raison des restrictions d’accès aux eaux britanniques.
Mais un deuxième cycle de paiements, prévu en 2024, pourrait permettre à la France de recevoir une contribution supplémentaire si les dépenses réellement engagées et déclarées à la Commission européenne excèdent le montant du préfinancement.
Brexit : est-ce un bon accord pour la France ?
Après 48 années d’union, le divorce est effectif depuis vendredi 1er janvier à minuit, heure de Paris, entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Depuis ce 1er janvier 2021, les échanges commerciaux entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne ne sont plus tout à fait les mêmes.
En revanche, la City, capitale financière européenne ne figure pas dans l’accord. Concernant le secteur bancaire, les négociations sont loin d’être terminées. C’est probablement la raison pour laquelle la City, qui représente 80% de l’économie britannique, en est absente.
Pourtant, dès ce 1er janvier son activité va terriblement changer. Les groupes financiers, basés au Royaume-Uni perdent leur passeport européen. Par conséquent ils ne peuvent plus vendre leurs produits financiers dans l’Union. Pour pouvoir y travailler, les banques doivent obligatoirement ouvrir une succursale en Europe. La compétition est féroce entre Paris, Dublin, Frankfort ou le Luxembourg pour accueillir tous ces salariés. 3 400 d’entre eux sont attendus en Ile de France.
Pour bon nombre de spécialistes, cet accord post-Brexit s’avère plutôt un bon accord pour la France. Selon les prévisions de la Banque de France, l’accord trouvé avant le 31 décembre pourrait avoir un impact positif de 0,2 points de PIB pour l’économie française l’an prochain. Alors qu’un no deal lui aurait fait perdre l’équivalent.
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