Monzo relance le compte payant Plus après la fermeture du service suite aux plaintes des clients
La banque challenger Monzo a relancé ses comptes courants premium après la fermeture de son service payant précédent à la suite de plaintes de clients. Monzo Plus, qui a une inscription minimale de trois mois, offrira un intérêt de 1% sur les soldes allant jusqu’à 2000 £ et permettra aux clients de vérifier les soldes de leurs comptes auprès des principales banques et cartes de crédit rivales dans son application. Cela survient après la baisse des taux d’intérêt d’urgence par la Banque d’Angleterre au milieu de la pandémie de coronavirus.
Son offre haut de gamme était à l’origine au prix de 6 £ par mois et comprenait un « swag » offert aux clients tels que des sweats à capuche et des autocollants.
Monzo est une «licorne» fintech, évaluée à 2,5 milliards de dollars en Juin 2019 et n’a pas encore dégagé son premier bénéfice.
Treezor rejoint le programme Mastercard Fintech Express
Treezor, la fintech des fintechs, sera un acteur de premier plan du programme Mastercard Fintech Express. Le programme Mastercard Fintech Express a pour but d’accélérer la mise sur le marché et l’expansion des start-ups européennes. Treezor devient partenaire privilégié du programme Fintech Express, annoncé par Mastercard en juin 2020.
Le but des deux partenaires ? Accélérer le lancement des fintechs européennes puis leur développement à l’international, en facilitant leur intégration avec des acteurs innovants du monde du paiement tels que Treezor – membre principal Mastercard.
Treezor, plateforme de Banking-as-a-Service leader en France, souhaite ainsi renforcer ses liens avec son partenaire historique et poursuivre sa stratégie d’expansion pan-européenne. En effet, après la France, Treezor arrive sur de nouveaux marchés : Benelux, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne.
Ainsi, suite au rachat par la Société Générale et après un an de consolidation et de renforcement de ses équipes, Treezor continue de grandir et de soutenir l’écosystème fintech européen avec sa plateforme 100% API couvrant l’ensemble de la chaîne de paiement. Le programme Mastercard Fintech Express comprend trois branches, chacune répondant à des besoins particuliers selon les fintechs :
- accès, pour l’obtention d’une licence Mastercard ;
- développement, pour devenir Express Partner ;
- et connexion, pour une mise en relation avec les Express Partners comme Treezor et une mise sur le marché en quelques jours.
Avec le programme Mastercard Fintech Express, Treezor continuera d’être l’acteur de référence du BaaS en France et en Europe avec le soutien de Mastercard, en particulier dans la branche Développement sous le statut d’Express Partner. Cela va permettre de nouer des alliances technologiques uniques puisque les startups à la recherche d’une collaboration avec Mastercard pourront directement le faire via Treezor pour une intégration optimale et rapide.
Les deux partenaires prévoient de continuer à travailler sur de nouveaux projets et produits ensemble, pour soutenir activement l’innovation dans les paiements en Europe.
[ Amérique ] : Les régulateurs latino-américains sont confrontés à des défis dans la supervision des technologies financières !
Malgré les progrès de la réglementation financière dans les pays d’Amérique latine, la mise en œuvre des politiques réglementaires des plates-formes de fintech reste confrontée à d’importants défis. C’est l’une des principales conclusions d’une étude de l’Association des superviseurs bancaires des Amériques (ASBA), à laquelle participent des banques centrales et d’autres régulateurs financiers d’Amérique latine, dont la Banque d’Espagne.
L’étude « Réglementation pour une innovation responsable et compétitive dans le secteur financier », publiée fin juin dernier, aborde les défis et problèmes d’exécution pour la supervision de produits tels que les systèmes bancaires virtuels, les portails de paiement, les produits et services impliquant des crypto-monnaies, contrats intelligents et opérations de paiement P2P, parmi une vingtaine de produits financiers.
L’un des défis pour les entités de surveillance est l’évolution rapide des produits fintech, selon l’étude, car elle contraste avec les longues périodes de recrutement et de formation du personnel qui comprend bien ces produits.
L’ASBA fait également référence au “manque de mandats adéquats pour faire respecter la protection des consommateurs, lorsque les fintechs basées à l’étranger fournissent des produits et des services à travers les frontières”, comme c’est le cas par exemple avec les maisons de change de crypto-monnaie avec siège dans d’autres pays.
À cet égard, l’organisation des régulateurs propose que cette absence de législation soit compensée “par une plus grande coopération entre les autorités de contrôle”.
D’autre part, l’étude préconise que «les projets d’éducation financière devraient être intégrés, à la fois dans leurs plateformes Internet et dans leurs applications mobiles, à travers des entités traditionnelles et des Fintech». Il soutient que “des changements culturels dans la commercialisation des produits qui protègent le consommateur financier” doivent avoir lieu.
Dans le contexte hispano-américain, la promulgation de la loi Fintech au Mexique en 2018 était notoire, comme le signalait à l’époque CriptoNoticias.
E-commerce français : 1,3 milliard de dollars perdus à cause de transactions non abouties
Les pertes liées à des transactions inachevées seraient considérables et s’élèveraient à 1,3 milliard de dollars sur l’année pour la France.
A l’échelle des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, ce chiffre se porte à 20,3 milliards de dollars l’an dernier, si l’on en croit une étude de Checkout.com menée avec Oxford Economics. Sur cette somme, précise l’étude, 12,7 milliards de dollars partent chez des concurrents et 7,6 milliards de dollars sont tout simplement perdus, en raison de clients vraiment mécontents qui ont renoncé à l’achat prévu.
Pas d’informations précises en cas d’échec de paiement (65%), pas d’analyse exploitable sur les données de paiement, pas de données de transaction s’intégrant avec les systèmes internes de données d’e-commerçants… Ces derniers semblent aveugles, et perdre au passage pas mal de monnaie sonnante et trébuchantes, alors que les acheteurs en ligne souhaitent la simplicité (52 % au niveau de tous les pays renoncent à cause de la complexité du paiement), être certains de la sécurité des paiements (en France, 56,3 % renoncent à cause de cette question) ou encore de la méthode de paiement du vendeur qui ne correspond pas à la leur (55,7 % au total). Autant d’acheteurs qui se tournent vers une autre enseigne si leur mode de paiement favori n’est pas disponible.
Save the date : Le FCC et la NPCI s’apprêtent à organiser le plus grand Global Fintech Fest virtuel du monde
Afin de réunir les écosystèmes mondiaux des fintechs et des BFSI, le Fintech Convergence Council (FCC), le comité phare de l’Internet & Mobile Association of India (IAMAI) ainsi que la National Payments Corporation of India (NPCI) organiseront le Global Fintech Fest (GFF), le premier évènement international virtuel dédié aux fintechs.
Le GFF est présenté par le département des Affaires économiques (Department of Economic Affairs, DEA), le ministère des Finances, le gouvernement indien et la Reserve Bank of India (RBI).
L’événement de deux jours sur le thème « Fintech: With and Beyond COVID » (Fintech : avec le COVID et au-delà) est prévu pour les 22 et 23 juillet 2020. Le GFF bénéficie également de l’appui de la Banque mondiale et du Fonds d’équipement des Nations unies (FENU).
Le GFF sera le plus grand rassemblement virtuel pour l’écosystème des BFSI et des fintechs. Ce sera la « plateforme de prédilection » permettant aux entreprises et aux entrepreneurs de présenter leurs innovations et idées, ainsi que d’entrer en contact avec des pairs, des investisseurs et des clients potentiels, créant ainsi des opportunités de croissance et de réseautage pour l’écosystème.
La fintech de la semaine : Zap
Zap, une jeune pousse qui propose un crypto-portefeuille lightning-friendly, a collecté 3,5 millions de dollars auprès de Green Oaks Capital et d’autres investisseurs.
Dirigée par la société de capital-risque Green Oaks en avril dernier, la levée de fonds de Zap a également attiré la firme d’investissement Morgan Creek et l’entrepreneur pro-Bitcoin Anthony Pompliano, signale Forbes.
Le crypto-wallet non-dépositaire de Zap se démarque en permettant aux utilisateurs d’acheter du Bitcoin (BTC), de façon instantanée, en connectant un compte bancaire directement au Lightning Network, une surcouche de la blockchain Bitcoin permettant d’effectuer des transactions plus rapidement et à moindre frais, sans surcharger le réseau principal.
L’été dernier, Zap a rejoint le programme Fintech Fast Track du géant américain Visa afin de lancer une carte Visa co-marquée.
La startup, qui emploie actuellement 13 personnes, prévoit d’utiliser le financement pour agrandir son équipe de développeurs et compte sur ses investisseurs pour prodiguer des conseils sur son évolution.
Zap n’est pas la seule entreprise de l’écosystème à vouloir tirer parti du Lightning Network. D’autres acteurs, comme Square Crypto, Acinq ou encore Lightning Labs, travaillent également sur cette technologie prometteuse.
On se retrouve la semaine prochaine avec la prochaine Fintech de la semaine !
Thank you for reading…
Stay safe
Stay at home
…See You Next Week
Lamiae KETTANI
Qui sommes nous :
B-part est une boutique de conseil en stratégie, en réglementaire et direction opérationnelle de projets. Notre métier : créer des banques et des néo-banques, des fintechs….
Faiseurs de rêve, les b-partiens sont à vos côtés pour rendre vos ambitions réelles.
For more info : https://www.bpart-consulting.com/ / info@bpart-consulting.com
B-part est mobilisé et le reste durant cette phase délicate que nous passerons avec succès ensemble !
Courage à tous et restez chez vous !
Malgré les progrès de la réglementation financière dans les pays d’Amérique latine, la mise en œuvre des politiques réglementaires des plates-formes de fintech reste confrontée à d’importants défis. C’est l’une des principales conclusions d’une étude de l’Association des superviseurs bancaires des Amériques (ASBA), à laquelle participent des banques centrales et d’autres régulateurs financiers d’Amérique latine, dont la Banque d’Espagne.
L’étude « Réglementation pour une innovation responsable et compétitive dans le secteur financier », publiée fin juin dernier, aborde les défis et problèmes d’exécution pour la supervision de produits tels que les systèmes bancaires virtuels, les portails de paiement, les produits et services impliquant des crypto-monnaies, contrats intelligents et opérations de paiement P2P, parmi une vingtaine de produits financiers.
L’un des défis pour les entités de surveillance est l’évolution rapide des produits fintech, selon l’étude, car elle contraste avec les longues périodes de recrutement et de formation du personnel qui comprend bien ces produits.
L’ASBA fait également référence au “manque de mandats adéquats pour faire respecter la protection des consommateurs, lorsque les fintechs basées à l’étranger fournissent des produits et des services à travers les frontières”, comme c’est le cas par exemple avec les maisons de change de crypto-monnaie avec siège dans d’autres pays.
À cet égard, l’organisation des régulateurs propose que cette absence de législation soit compensée “par une plus grande coopération entre les autorités de contrôle”.
D’autre part, l’étude préconise que «les projets d’éducation financière devraient être intégrés, à la fois dans leurs plateformes Internet et dans leurs applications mobiles, à travers des entités traditionnelles et des Fintech». Il soutient que “des changements culturels dans la commercialisation des produits qui protègent le consommateur financier” doivent avoir lieu.
Dans le contexte hispano-américain, la promulgation de la loi Fintech au Mexique en 2018 était notoire, comme le signalait à l’époque CriptoNoticias.
E-commerce français : 1,3 milliard de dollars perdus à cause de transactions non abouties
Les pertes liées à des transactions inachevées seraient considérables et s’élèveraient à 1,3 milliard de dollars sur l’année pour la France.
A l’échelle des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, ce chiffre se porte à 20,3 milliards de dollars l’an dernier, si l’on en croit une étude de Checkout.com menée avec Oxford Economics. Sur cette somme, précise l’étude, 12,7 milliards de dollars partent chez des concurrents et 7,6 milliards de dollars sont tout simplement perdus, en raison de clients vraiment mécontents qui ont renoncé à l’achat prévu.
Pas d’informations précises en cas d’échec de paiement (65%), pas d’analyse exploitable sur les données de paiement, pas de données de transaction s’intégrant avec les systèmes internes de données d’e-commerçants… Ces derniers semblent aveugles, et perdre au passage pas mal de monnaie sonnante et trébuchantes, alors que les acheteurs en ligne souhaitent la simplicité (52 % au niveau de tous les pays renoncent à cause de la complexité du paiement), être certains de la sécurité des paiements (en France, 56,3 % renoncent à cause de cette question) ou encore de la méthode de paiement du vendeur qui ne correspond pas à la leur (55,7 % au total). Autant d’acheteurs qui se tournent vers une autre enseigne si leur mode de paiement favori n’est pas disponible.
Save the date : Le FCC et la NPCI s’apprêtent à organiser le plus grand Global Fintech Fest virtuel du monde
Afin de réunir les écosystèmes mondiaux des fintechs et des BFSI, le Fintech Convergence Council (FCC), le comité phare de l’Internet & Mobile Association of India (IAMAI) ainsi que la National Payments Corporation of India (NPCI) organiseront le Global Fintech Fest (GFF), le premier évènement international virtuel dédié aux fintechs.
Le GFF est présenté par le département des Affaires économiques (Department of Economic Affairs, DEA), le ministère des Finances, le gouvernement indien et la Reserve Bank of India (RBI).
L’événement de deux jours sur le thème « Fintech: With and Beyond COVID » (Fintech : avec le COVID et au-delà) est prévu pour les 22 et 23 juillet 2020. Le GFF bénéficie également de l’appui de la Banque mondiale et du Fonds d’équipement des Nations unies (FENU).
Le GFF sera le plus grand rassemblement virtuel pour l’écosystème des BFSI et des fintechs. Ce sera la « plateforme de prédilection » permettant aux entreprises et aux entrepreneurs de présenter leurs innovations et idées, ainsi que d’entrer en contact avec des pairs, des investisseurs et des clients potentiels, créant ainsi des opportunités de croissance et de réseautage pour l’écosystème.
La fintech de la semaine : Zap
Zap, une jeune pousse qui propose un crypto-portefeuille lightning-friendly, a collecté 3,5 millions de dollars auprès de Green Oaks Capital et d’autres investisseurs.
Dirigée par la société de capital-risque Green Oaks en avril dernier, la levée de fonds de Zap a également attiré la firme d’investissement Morgan Creek et l’entrepreneur pro-Bitcoin Anthony Pompliano, signale Forbes.
Le crypto-wallet non-dépositaire de Zap se démarque en permettant aux utilisateurs d’acheter du Bitcoin (BTC), de façon instantanée, en connectant un compte bancaire directement au Lightning Network, une surcouche de la blockchain Bitcoin permettant d’effectuer des transactions plus rapidement et à moindre frais, sans surcharger le réseau principal.
L’été dernier, Zap a rejoint le programme Fintech Fast Track du géant américain Visa afin de lancer une carte Visa co-marquée.
La startup, qui emploie actuellement 13 personnes, prévoit d’utiliser le financement pour agrandir son équipe de développeurs et compte sur ses investisseurs pour prodiguer des conseils sur son évolution.
Zap n’est pas la seule entreprise de l’écosystème à vouloir tirer parti du Lightning Network. D’autres acteurs, comme Square Crypto, Acinq ou encore Lightning Labs, travaillent également sur cette technologie prometteuse.
On se retrouve la semaine prochaine avec la prochaine Fintech de la semaine !
Thank you for reading…
Stay safe
Stay at home
…See You Next Week
Lamiae KETTANI
Qui sommes nous :
B-part est une boutique de conseil en stratégie, en réglementaire et direction opérationnelle de projets. Notre métier : créer des banques et des néo-banques, des fintechs…. Faiseurs de rêve, les b-partiens sont à vos côtés pour rendre vos ambitions réelles. For more info : https://www.bpart-consulting.com/ / info@bpart-consulting.com B-part est mobilisé et le reste durant cette phase délicate que nous passerons avec succès ensemble ! Courage à tous et restez chez vous ! |